4/7/2012

La semaine dernière, Mohamed Mursi a prêté serment; tout d’abord,  place Tahrir, puis devant l’assemblée générale de la Cour Suprême Constitutionnelle. Le nouveau président semble avoir réussi à trouver un compromis entre la légitimité de la loi et la légitimité de la révolution. Personnellement, je ne vois pas de contradiction entre les deux serments tant que dans son rôle de chef d’état il maintient les priorités.

C’était un beau geste de la part de Mursi de parler  à l’Université du Caire, reconnaissant aussi l’importance de l’éducation et de la connaissance. Il devrait également envisager de  rendre hommage aux forces armées pour avoir protégé la révolution en accordant au Maréchal Tantawi la Grande Médaille du Nil, la plus haute  distinction en Egypte ; de même d’accorder l’Etoile du Sinaï aux membres du Conseil Supérieur des Forces Armées (SCAF).

Dés le début de la révolution, les forces armées et le SCAF avaient fait deux serments. Le premier qui était  de protéger les révolutionnaires a été mené à bien avec succès et le régime a été renversé. Le second consistait à transférer le pouvoir au président élu, ce qui a été fait comme promis.

traduit d’Al-Akhbar