Assez du chaos…cessons de braver le mandat de l’Etat

5/11/2013

Comme beaucoup d’égyptiens, j’ai regardé avec horreur les manifestations sanglantes à l’Université d’Al-Azhar pendant lesquelles les manifestants – désireux de perturber au maximum la vie du campus – ont retenu le président de l’Université.

C’était une scène de chaos extrême et déterminé pendant lequel des extrémistes fous et impénitents ont semé le désordre, escaladant les murs de l’Université, lançant les ordinateurs par les fenêtres, déchirant les documents d’archives dieux qu’ils se passaient dans un lieu de savoir.

Laissant libre cours à leur colère dans un accès de totale ignorance, les assaillants ont clairement ignoré le premier commandement du Coran: « Lis » ! Leur mépris pour ce vénérable lieu de savoir et leur manque de respect pour la civilisation de ce pays dépasse l’entendement. Ceux qui ont commis de tels actes méritent d’être sanctionnes sévèrement car de tels crimes ne peuvent être pardonnés, de même qu’ils ne pourront être oubliés des Egyptiens qui les ont vus se dérouler, choqués et incrédules.

La terreur que ces «forces du mal » veulent répandre ne va pas nous intimider. Ce qu’ils veulent, c’est le chaos par la force brute conçue pour l’intimidation et la désolation. Leur tentative est de saper la sécurité nationale du pays et les méthodes qu’ils utilisent sont absolument haineuses.

L’Université d’Al-Azhar fait partie de l’histoire comme un phare du savoir pour des millions de personnes dans le monde. Comment ce symbole de respect est devenu la cible de leur haine ardente est une énigme pour ceux qui valorisent la connaissance et les lieux qui la dispensent.

Le gouvernement doit agir fermement pour affronter ces actes gratuits. Il devrait employer la force de la loi pour punir ceux qui ont profané sans vergogne l’un de nos lieux historiques de savoir par leurs actes barbares. Il n’est plus temps de faire preuve de tolérance ou de miséricorde envers ceux qui cherchent à diffamer tout ce que nous estimons.

Les gens qui commettent de tels actes sont clairement payés par l’étranger. La seule réponse à de telles attaques est de rétablir les agents de sécurité dont le rôle est de protéger les universités. Les « agents de la sécurité mis en place par l’administration » qui se sont vus confiés cette tache sont tout à fait impuissants face à des émeutiers violents. Ce dont nous avons besoin dans nos campus ce sont des gardes armés dépendants du président de l’université.

traduit d’Al Yom 7

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