9/5/2012
Vendredi 4 mai, le chaos était à son comble à Abbassiya après 5 jours de manifestations organisées par les partisans d’Hazem Abu Ismail en signe de protestation contre son éviction de l’élection présidentielle. Les manifestants ont bloqué les rues menant au Ministère de la Défense, défilant tout en jetant des pierres.
Auparavant, la chaine de télévision ONTV a passe une vidéo montrant des hommes cachés dans le minaret de la mosquée Nour à Abbassiya, tirant sur les soldats et la police militaire qui protégeaient la zone autour du ministère. Il semble que c’est aussi à cet endroit qu’a été assassiné le conscrit Samir Anwar Samir.
J’ai été étonné de voir que les soldats et la police militaire déployés dans la zone ne soient pas intervenus pour arrêter les heurts dès les premières 24 heures. Toutefois, vendredi soir, le SCAF (Conseil Supérieur des Forces Armées) a réagi fermement et a restauré l’ordre en imposant le couvre-feu à Abbassiya et en s’opposant aux manifestants violents.
Une enquête devrait être diligentée avec totale priorité pour déterminer la responsabilité d’Hazem Abu Ismail et ses partisans, en relation avec la violence et tout autre acte criminel. Et je rêve du jour où je me réveillerai pour trouver qu’Abu Ismail a disparu de la scène à tout jamais. Il a pris beaucoup trop de notre temps et de notre attention et sa présence n’a causé que des troubles.
Je me rends compte qu’aucun des manifestants ne s’est élevé pour demander de sauver l’économie nationale de l’effondrement, ce qui est inévitable si nous ne donnons pas priorité absolue au retour de la stabilité et de la sécurité. La sécurité et l’économie de l’Egypte sont indissociables et les forces armées et le doivent réussir en la matière avant de se retirer.
traduit d’Al-Akhbar
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