16/09/2013

La lâche tentative d’assassinat du ministre de l’intérieur Mohamed Ibrahim nous amène a nous poser de graves questions au sujet de notre police. Par exemple, les mesures de protection du ministre étaient elles adéquates? Nous devons également nous demander si les mesures de démantèlement de la sureté d’Etat (maintenant appelée sécurité nationale), prises à l’époque de Morsi, étaient souhaitables?

D’autres questions viennent aussi à l’esprit. Je ne veux pas être paranoïaque, mais n’est-il pas possible que nos services de sécurité aient été infiltrés par les partisans de Morsi, alors que les Frères musulmans étaient au pouvoir. Plus clairement, Morsi n’aurait-il pas nommé ses supporters à des postes clés comme espions?

Pendant que Morsi était au pouvoir, il a signé ce que j’appellerai des décrets illégaux, ordonnant la libération de terroristes condamnés. Une fois libérés, ils ont commis des actes de terrorisme et amené des armes dans le Sinaï, en faisant ainsi un havre pour les criminels et un foyer de terreur.

Deux semaines avant que Morsi ne soit relevé de ses fonctions, il a commis un acte impensable. Alors qu’il était président, il a invité Aboud El Zomor, l’homme même qui a planifié l’assassinat de Sadate, à assister à une conférence sur le barrage controversé d’Ethiopie.

Je souhaiterais poser deux questions: Est-ce que l’Etat a réellement remis en vigueur l’état d’urgence? Si oui, pour quelle raison laissons nous les Frères musulmans organiser des manifestations qui paralysent la vie dans certaines parties de nos villes ou provoquent des affrontements sanglants avec les civils?

Vendredi dernier, les partisans des Frères musulmans ont brisé des magasins à Mohandesseen et effrayé les paisibles citoyens. Nous devons être plus rigoureux au sujet des manifestations, surtout maintenant que la nouvelle année scolaire est sur le point de recommencer. Si nous laissons les perturbations actuelles se poursuivre, la sécurité de nos enfants sera en danger.

N’oublions pas que les manifestations ont un cout, ce qui signifie que quelqu’un dépense beaucoup d’argent pour faire en sorte que nos rues continent à connaitre des troubles. C’est ainsi que je me demande qui a permis aux chauffeurs des bus qui transportaient les partisans de Frères musulmans de cacher les plaques minéralogiques avec le signe de Raba’a al-Adaweya?

Nous devons mettre un terme à tout cela. Et plus précisément, nous ne pouvons permettre à des gens venant de Gaza et aux membres du Hamas, d’aider nos criminels à confectionner des bombes et à les faire exploser. Notre peuple a déjà suffisamment souffert.

traduit d’Al Youm 7