Al Masry El Yom, 30/10/2015
Le 15 octobre, l’Egypte a été élue pour 2 ans membre non-permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ce succès international nous rappelle d’autres succès remportés par l’Egypte dans ce domaine. N’oublions pas que, lorsque les principes des droits de l’homme ont été définis par les Nations Unies le 10 décembre 1948 à Paris, le monde entier a réalisé que ces droits faisaient en fait partie intégrante de l’ancienne civilisation égyptienne. A l’aube de notre civilisation, les Egyptiens ont résumé tous les aspects des droits de l’homme en un seul mot «Maat ». Ce mot est considéré comme une des plus anciennes expressions linguistiques qui possèdent plusieurs significations, à savoir justice, honnêteté et vérité.
Permettez-moi également de vous rappeler certains spécialistes du droit international et de la justice internationale en Egypte comme Abdel Hamid Pacha qui, devenu en 1946 juge à la Cour Internationale de Justice, fut par la suite envoyé exercer dans beaucoup d’autres cours internationales.
Badawi qui a reçu son doctorat en droit de l’Université de Paris en 1912 et a écrit un livre sur la qualité du système judiciaire et du système législatif en Egypte. Il a également réalisé des recherches approfondies sur le système de gouvernement aux USA et sur la liberté d’expression en Egypte.
Citons aussi Dr Fouad Riad, autre grand expert en matière de droit international. Il a été juge à la Cour pénale internationale jusqu’en 2001. En 2000, il a rendu un jugement déclarant les Serbes coupables de génocide contre les Musulmans de Bosnie.
La famille de Fouad Riad compte également d’autres experts en droit, notamment son fils, Dr. Tarek Riad, un éminent spécialiste en matière d’arbitrage qui est aussi un des principaux membres de la cour internationale d’arbitrage aux Emirats Arabes Unis. Mais aussi feu sa femme, Dr. Samia Rashed , éminente juriste, de même que sa fille Dr. Hala Riad.
Fouad Riad est le fils de Mohamed Abdul Moneim Riad, un des auteurs du traité sur le génocide signé en 1945, traité que Fouad a mis en pratique en 2000.
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