La sécurité nationale d’Egypte est sacrée

6/8/2013

Lorsque l’on entend les allégations de meurtre et de bain de sang, prononcées par les leaders des Frères musulmans et leurs alliés, on doit prendre du recul et faire une pause. Les hommes qui ont organisé les sit-ins à Rabaa al-Adawiya et al-Nahda, et leurs amis qui vivent dans divers foyers de terrorisme, sont la preuve vivante que la sécurité nationale de l’Egypte est en danger. Il suffit de considérer les points suivants:

1- Lorsque des citoyens se sentent menacés et en danger dans leur vie quotidienne, lorsque l’on se sent étranger dans son propre pays, lorsque le pays semble sous occupation par les mêmes hommes qui ont des rapports avec les terroristes et perpétuent des crimes contre la nation, il faut en conclure que ce pays est en danger et s’est trouvé en danger depuis que les islamistes ont accédé au pouvoir

2- Il ya des preuves que les Frères musulmans ont exercé une influence inhabituelle sur les foules qui se sont rassemblées à Rabaa al-Adawiya et al-Nahda, les retenant dans certains cas contre leur gré et les empêchant de partir. Dans d’autres cas, les cartes d’identité des soi-disant manifestants étaient ramassées par les chefs des Frères musulmans, pour faire en sorte qu’ils ne puissent partir.

3- L’insensibilité de la situation est devenue évidente lorsque les chefs des Frères musulmans ont habillé les enfants de linceuls et les ont fait défiler comme «martyrs en formation» dans les lieux de sit-in.

4- La politique des Frères musulmans a sapé le tourisme en Egypte, interrompant une activité qui rapportait des millions au pays, de même qu’elle comblait ses visiteurs. C’était déchirant d’entendre le ministre du tourisme, Hisham Zazou, faire état des dommages causés à l’industrie du tourisme sous le gouvernement des Frères musulmans. La calamité qui a frappé le tourisme explique en partie la pire crise économique que traverse le pays, de mémoire d’homme, une crise qui constitue une menace directe à notre sécurité financière.

5- Pendant ces moments tumultueux, une campagne acharnée a commencé dans le pays et à l’étranger, pour demander la libération des chefs des Frères musulmans, y compris le président déchu – bien que tout indique que certains d’entre eux soient impliqués dans des crimes graves, y compris l’espionnage. Les chefs des Frères musulmans, et les autorités égyptiennes en charge de l’enquête ont tout lieu de le croire, ont permis à de nombreux djihadistes, certains liés à Al Qaeda, d’entrer dans le pays, fait qui a représenté une menace immédiate au Sinaï, aux forces de police et de l’armée qui y étaient déployées. J’ai été consterné de voir les leaders de l’Allemagne et de la France, pays connus pour leur respect de la loi, douter de l’intégrité de notre système judiciaire en la matière.

6- Lors des récents heurts, au cours desquels nos forces de police ont été enjointes de faire preuve de retenue, des douzaines de policiers ont été tués en service. Peu de gens se souviennent de ces hommes qui ont donné leur vie pour empêcher le pays de sombrer dans une grave escalade de violence. Trente millions de personnes, menées par le mouvement «Tamarod» (La rébellion) sont descendues dans la rue pour donner « mandat » au Général Abd el-Fattah el-Sissi et à l’armée de mettre fin à l’incompétence des Frères musulmans au pouvoir.

Beaucoup d’Egyptiens pensent que l’armée devrait faire tout ce qu’il faut pour éradiquer le terrorisme. Beaucoup de personnes honorables qui ont défilé pour demander de mettre un terme à l’incurie des Frères musulmans ont eu le sentiment que le cabinet était trop lent à décider la dispersion des sit-ins à Rabaa al-Adawya et al-Nahda. Elles perdaient patience mais le cabinet n’a pas failli, comme je l’ai dit dans mon précédent article. Je voudrais assurer aux gens que notre cabinet et notre ministre de l’intérieur ne tergiverseront plus longtemps pour mener à bien cet honorable devoir.

traduit d’Al Youm 7

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