14/11/2012
Al Ahram Hebdo
Le temps des slogans creux est révolu. Il est temps de lancer un cri retentissant pour réveiller le peuple égyptien. Après ce cri, les Egyptiens sont appelés à descendre en masse dans les rues et places pour annoncer la guerre contre le terrorisme. Nous payerons le prix cher si nous n’anéantissons pas les organisations internationales terroristes ayant obtenu un financement international ou régional.
La sécurité nationale doit retrouver ses forces et son potentiel pour regrouper les informations sur ces cellules. Surtout que l’appareil policier a subi des réformes structurelles. Mais, il faut toujours rappeler que la police sans le soutien de la sécurité nationale demeure un corps aveugle qui bouge, mais en ayant perdu la vue.
Nous voulons connaître l’Etat qui a financé le terrorisme et qui a tué nos fils à Rafah. Nous devons connaître le nom des assassins qui doivent être exécutés à tout prix sur les lieux du crime si possible. Nous voulons connaître également quels ont été les pays qui ont financé la cellule de Madinet Nasr.
Permettez-moi de dire également que s’il a été prouvé qu’un Etat musulman, qui se surnomme frère, avait financé l’activité terroriste en Egypte, nous devons rompre totalement avec lui, même s’il s’avère que cet Etat présumé « frère » nous fait des dons et des prêts pour l’investissement. Les fonds émanant des assassins de nos fils sont illicites.
Ô peuple de l’Egypte ! A ce moment précis de l’Histoire que nous vivons aujourd’hui, nous devons rechercher une priorité absolue qui est elle-même une monnaie à double face, à savoir la sécurité et la stabilité. Nous sommes appelés également à sauver l’économie égyptienne de la faillite. Pour que la stabilité et la sécurité voient le jour, nous devons arrêter les djihadistes qui ont fui des prisons au début de la révolution et qui se sont infiltrés à Gaza et au centre du Sinaï pour s’entraîner et se doter d’armes qui leur permettraient d’exercer le terrorisme dans le Sinaï.
Si nous parlons d’économie, nous devons comprendre que ce n’est pas le prêt du Qatar ou de la Banque mondiale qui sauvera notre économie de la faillite. La seule solution est de faire fonctionner la roue de la production.
Encore une fois, je m’adresse aux sages de cette nation et je les invoque pour étudier les possibilités de faire aboutir la réconciliation pour notre présent et notre futur. Et donc, il est indispensable de ne plus s’entraîner dans les guerres de vengeance. Pour aller de l’avant, il faut savoir aussi se réconcilier avec le passé.
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