Al Yom 7, 19/11/2013
Au cours des 5 derniers mois, depuis que le Président Morsi a été destitué, la presse écrite et télévisée est devenue obsédée par les Frères Musulmans et leur participation dans des actes de violence et de terrorisme. C’est là le travail des journalistes dans la mesure où la presse se doit d’informer le public. Mais en l’occurrence cela a assez duré et maintenant j’aimerais que nous commencions à revoir nos priorités.
Il y a d’autres sujets qui méritent toute notre attention, comme le développement et l’investissement.
En bref, nous devons commencer à reconstruire notre pays et à gagner notre vie. Sachez que le but principal de ceux qui veulent répandre le chaos et le terrorisme est de nous garder dans la perplexité et l’incapacité de nourrir notre peuple. Ceux qui conspirent contre cette nation veulent que nous perdions confiance en nous-mêmes et dans la capacité de notre gouvernement à diriger le pays et à répondre aux besoins des citoyens.
Ce qui compte le plus pour une nation c’est la capacité de ses citoyens à gagner leur vie. Bien entendu, les gens doivent savoir que lutter contre la violence et limiter les manifestations non pacifiques n’est pas seulement la responsabilité du gouvernement, mais la leur également.
C’est pourquoi maintenant nous avons besoin que la presse se concentre, non seulement à rendre compte des méfaits des Frères musulmans et d’expliquer les menaces à la sécurité nationale, mais aussi sur les questions liées à l’économie. Nous avons besoin d’encourager les gens de ce pays à travailler plus en dépit de l’inévitable « austérité ».
Nous avons déjà pris du retard dans le domaine économique depuis la Révolution du 25 janvier, c’est pourquoi nous devons maintenant déployer de plus grands efforts pour remettre le pays sur pied.
Les décisions prises pour soutenir l’économie sont la pierre angulaire pour l’avenir de l’investissement dans ce pays. Je suggère donc de lancer une campagne pour éduquer la presse sur le risque d’exagération dans les comptes rendus économiques. Nous ne pouvons pas, par exemple, continuer à insister sur la corruption au point que les fonctionnaires ont trop peur de signer un papier de crainte d’être accusés d’irrégularité. Nous ne voulons pas de « mains tremblantes » dans notre gouvernement. De fait, nous devons encourager nos responsables à agir avec assurance et à prendre des initiatives au meilleur de leur jugement.
Ainsi, fermons le chapitre sur les Frères musulmans et laissons l’armée et la police lutter contre les terroristes, que ce soit au Sinaï ou ailleurs dans le pays. Allons de l’avant maintenant.
traduit d’Al Yom 7
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