Al Yom 7, 14/01/2014
La victoire écrasante du « oui » qui permettra à l’Egypte d’appuyer la mise en place de la nouvelle constitution aura des répercussions dans les pays arabes qui se sont tenus à nos cotés et ont soutenu notre Révolution du 30 juin. Au mépris des pressions extérieures, les pays comme l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweït, Bahreïn et Oman nous ont offert un soutien économique, politique et médiatique. Ces pays ont fait preuve de courage et de solidarité, prouvant qu’ils sont des partenaires stratégiques dignes de notre confiance.
Notre « oui » ferme sera également entendu au Qatar et en Turquie, mais avec certaine déception. Les membres de l’opposition turque incrimineront l’échec de la politique étrangère du Premier ministre Erdogan. Pour ce qui est du Qatar, je conseillerai la prudence, car il faut être conscient qu’en matière de politique étrangère, rien n’est immuable.
Le changement de Chef d’état au Qatar a donné des raisons d’espérer que le Qatar pourrait reconsidérer sa politique. Malheureusement, l’ancien Chef d’état et le premier ministre contrôlent encore la politique dans les coulisses. Un récent communiqué du Qatar s’est avéré particulièrement préjudiciable, par suite de rudes attaques contre l’Egypte conduisant à une dégradation des relations bilatérales. Le terrible impact d’une telle attitude ne peut être sous-estimé.
Néanmoins, j’espère qu’en faisant une analyse calme et précise, nous pourrons nous abstenir de généraliser, de façon à ne pas laisser notre ressentiment envers le gouvernement du Qatar affecter notre compassion pour le peuple de ce pays. Malgré des relations bilatérales agitées, nous devons garder à l’esprit qu’il y a des gens au Qatar qui n’approuvent pas la politique de leur gouvernement et qui non seulement veulent investir en Egypte mais souhaitent également retrouver l’ambiance chaleureuse qui prévalait entre nos deux pays.
traduit d‘Al Yom 7
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